La mise en place de surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) en zone agricole est obligatoire pour tout agriculteur qui souhaite toucher des paiements directs. Au moins 7% de la surface agricole utile (SAU) de chaque exploitation doit être inscrite en SPB pour remplir les conditions de base des prestations écologiques requises (PER).

Les exploitants agricoles peuvent faire le choix d’intégrer en outre un réseau agroécologique. Dans ce cas, une mesure spécifique adaptée aux besoins d’espèces animales ou végétales menacées et présentes dans la région doit être mise en place. La mise en place d’une mesure par SPB donne droit à des contributions financières supplémentaires.

Le rôle du bureau d’études en environnement est non seulement de conseiller les exploitants agricoles afin que les mesures les plus adaptées à la région et au type d’exploitation soient choisies mais également de suivre les effets des mesures retenues sur les espèces cibles. Le suivi et l’accompagnement ont lieu tout au long de la période de réseau, soit 8 ans.

Quelques exemples récents:
ETABLISSEMENT DE CONVENTIONS AGRICOLES POUR LA CONSERVATION DE LA FLORE SÉGÉTALE ET DES PPS (PRAIRIES ET PÂTURAGES SECS D’IMPORTANCE NATIONALE) (VD)
MISE EN PLACE ET SUIVI DE RÉSEAUX AGROÉCOLOGIQUES (VD, FR, JU, BE)
SUIVI BOTANIQUE ET ENTOMOLOGIQUE DANS LE CADRE DU RÉSEAU ÉCOLOGIQUE « COLLOMBEY-RIGOLES » (VS)
ACCOMPAGNEMENT LORS D’AMÉLIORATIONS FONCIÈRES POUR LES COMPENSATATIONS ÉCOLOGIQUES (JU, VD)
MISE EN PLACE D’UN PROJET VISANT À FAVORISER L’ALOUETTE DES CHAMPS EN ZONE D’HERBAGES sur le plateau agricole des Reussilles (BE)